Italie : la Sacra di San Michele
Italie : la Sacra di San Michele
Abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse sur le mont Pirchiriano, Piémont, Italie.
Édifié à partir du XIe siècle, le site était déjà dédié au culte de Saint Michel depuis le Ve siècle, et même lié auparavant à des légendes qui la mentionne comme une des plus puissantes sources de magie blanche.
Hugues de Montboissier
Fondée par Hugues de Montboissier, un riche pénitent auvergnat du 10e siècle, au retour d’un pèlerinage à Rome où il s’était rendu pour se faire pardonner ses nombreux péchés.
Pape
Sur la recommandation du pape, il s’engagea à fonder un monastère et acheta une terre sur le mont Pirchiriano sur laquelle se trouvait un oratoire construit par l’ermite Giovanni Vincenzo (à la demande de l’archange saint Michel qui lui était apparu).
Sacra di San Michele / Sépulcre des Moines.
Route
Halte sur là via Francigena, la route du pèlerinage médiéval qui relie Cantorbéry à Rome, « la Sacra di San Michele est également située au niveau de la mystérieuse ligne imaginaire qui unit sept monastères, de l’Irlande à Israël. Cette ligne est connue comme étant la ligne sacrée de l’archange saint Michel.
Légende
Cette ligne sacrée marque, selon la légende, le coup d’épée que le saint a infligé au diable pour envoyer le Malin aux Enfers après une bataille apocalyptique. Chacun des sept monastères qui traverse cette ligne sacrée est dédié à saint Michel. »
Monastère
Ce monastère bénédictin est devenu un des plus grands ensembles religieux de la région, et fut même pendant plusieurs siècles très puissant dans le monde chrétien, siège de nombreuses communautés dispersées jusqu’en France et en Espagne. Après des pillages, il fut abandonné en 1662.
Murs
Ses murs conservent mille merveilles, dont une riche architecture, ou des décorations multiples comme les personnages sculptés sur les chapiteaux ou des fresques remarquables.
Sacra di San Michele / Escalier des morts.
Escalier
On la rejoint historiquement par l’escalier des morts et les chemins muletiers traversent les bois de hêtres et de châtaigniers. Du sommet de la colline, la vaste vue porte sur la plaine du Pô et la vallée de la Doire.
Roche
Fondée sur la roche, on entre dans le sanctuaire par l’Escalier des morts (Scalone dei Morti en italien) flanqué d’arcs avec des niches et des tombes qui conservaient jusqu’à peu de temps encore, des squelettes de moines visibles.
Marches
Ses 243 marches arrivent à la Porta dello Zodiaco (Porte du Zodiaque en français), un chef-d’œuvre du XIIe siècle. Plus loin, le portail roman en pierre grise et verte du début du XIe siècle mène à l’église. Celle-ci mêle des éléments d’architecture gothique et romane.
Fresques
Elle conserve plusieurs belles fresques, dont sur le mur de gauche une grande Annonciation (de Secondo del Bosco da Poirino, 1505), ou dans l’ancien chœur un triptyque de Defendente Ferrari.
Sacra di San Michele / Bibliothèque.
Complexe
Le complexe comprend les ruines du Monastero Nuovo, monastère des XIIe-XVe siècles, qui comptaient à l’origine cinq étages et la Tour de la belle Alda et une chapelle octogonale.
Tour
La légendaire tour de Bell’Alda (du nom d’un beau jeunehomme qui se serait jeté du haut de la tour pour échapper à des assassins et aurait été secouru par des anges).
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